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Vous le savez sans doute, lorsqu’on chasse l’appartement de nos rêves, le moindre faux pas et un autre candidat pourrait rafler la mise ! Autant donc avoir le dossier de location le plus complet possible, un véritable sésame pour rassurer le propriétaire. Mais entre ce que le bailleur veut voir et ce qu’il peut légalement exiger, où est la limite ? Bien sûr, les photocopies sont monnaie courante, mais parfois, il vous faudra sortir les originaux pour une petite vérification. Un conseil ? Soyez au taquet, mais gardez un œil critique pour éviter toute demande illégitime. Quels sont donc les documents que votre bailleur est en droit d’exiger ? La réponse dans la suite !

Carte d’identité ou passeport

Que met-on dans son dossier de location côté identité ? Votre carte d’identité (ou passeport) à jour, bien sûr. Mais d’autres options peuvent faire l’affaire : votre permis de conduire (oui, oui, qu’il soit français ou venu d’ailleurs), un titre de séjour temporaire, une carte de résident, ou encore celle de ressortissant de l’UE ou de l’Espace économique européen. Mais attention, soyez clair : le bailleur n’a le droit de vous demander qu’un seul de ces justificatifs. Donc, choisissez bien et restez vigilant !

Justifier de votre domicile

Pas de triche sur l’adresse ! Le bailleur veut s’assurer que vous vivez bien là où vous le dites. Vous avez tout juste rendu les clés de votre ancien appartement ? Pas de souci : les trois dernières quittances ou un petit mot de votre précédent bailleur suffisent. Vous êtes propriétaire ? Dans ce cas, l’avis de taxe foncière ou d’habitation ou votre titre de propriété sont vos alliés. Et si vous squattez chez un ami ou de la famille, une attestation d’élection de domicile ou d’hébergement, écrite par votre hôte, fera l’affaire. Mais gardez à l’esprit que le propriétaire ne peut demander qu’un seul de ces documents.

Clarifiez votre statut : salarié, indépendant ou étudiant ?

Vous êtes salarié ? Présentez votre contrat de travail ou une attestation de votre employeur. Pour ceux qui ont emprunté la voie libérale, c’est la carte professionnelle qui sera demandée par votre bailleur. Les freelances et auto-entrepreneurs, quant à eux, doivent présenter le certificat de l’Insee et ses numéros d’identification distinctifs. Les artisans ne sont pas en reste et doivent fournir l’extrait D1 du registre des métiers. Les dirigeants d’entreprises, pour leur part, auront besoin de l’extrait K ou K bis du registre du commerce et des sociétés, récent de préférence. Pour les futurs diplômés, la carte étudiante ou un justificatif de scolarité fait office de preuve pour pouvoir louer auprès de votre agence de location immobilière. Dans tous les cas, de l’avis de Directe Location, ce qui est recherché, c’est l’authenticité et la cohérence de votre profil.

Vos finances à la loupe

Dans le monde immobilier, où la concurrence est particulièrement rude, démontrer votre solvabilité est clé. Pour les salariés, les trois dernières fiches de paie, reflets mensuels de votre stabilité économique, sont essentielles. Pour les indépendants et chefs d’entreprise, ce sont les deux derniers bilans comptables qui seront exigés. Mais ce n’est pas tout : les autres revenus, qu’il s’agisse d’indemnités, de retraites, de pensions ou même d’allocations diverses, doivent également être exposés, avec leurs justificatifs des trois derniers mois. Pour assurer une vérification en douceur, accompagnez-les d’une confirmation d’ouverture des droits délivrée par les organismes compétents. N’oubliez pas votre RIB et votre dernier avis d’impôt !