Après que des doutes aient subsistés quant à la viabilité de son mégaprojet d’énergie solaire Nor, le Maroc a annoncé en avril dernier le lancement de la deuxième phase de ce projet, baptisée Noor II. Que savons-nous exactement sur cette initiative ? ECH AREA nous livre des détails supplémentaires.
Un appel d’offre avait été ouvert
L’agence marocaine de l’énergie solaire (Masen) et le ministère de la transition énergétique et du développement durable ont annoncé conjointement le lancement de la première phase du méga projet de centrale solaire Nor II.
Rappelons-le, Nor II est un projet d’énergie solaire multi-sites dont la capacité totale est fixée à 400 mégawatts (MN), comme nous l’apprend un communiqué de presse de Masen.
Masen et le ministre marocain de la transition énergétique avaient ouvert un appel d’offres pour les entreprises privées désireuses de rejoindre le programme en septembre 2021, note le communiqué.
L’agence marocaine de l’énergie solaire a annoncé que 13 des 14 projets sont déjà attribués à des entreprises privées. Les 13 projets s’étendent sur sept sites avec une capacité commune de 333 MW.
Après avoir annoncé les soumissionnaires retenus, Masen et le ministère de l’énergie ont lancé la première phase des projets Nor PV II, qui comprend la construction de sept des 14 projets.
Plusieurs compagnies marocaines et internationales travaillent sur ce mégaprojet
Pour le projet Nor II, plusieurs compagnies marocaines et internationales sont impliquées. Taqa Maroc, un producteur d’électricité marocain, s’est vu attribuer les cinq premiers lots de Sidi Bennour ; les lots sont situés à Casablanca et à Kelaa Sraghna dans le centre du Maroc, tandis que les projets ont une capacité cible de 48 MW chacun.
La société italienne d’énergie renouvelable, Enel Green Power Maroc, a remporté les lots n° 6, 7, 8 et 9 sur un site à Bejaad, situé dans la province de Khouribga. Les lots de Bejaad ont également une capacité cible de 48 MW.
Amea Power, une société spécialisée dans les énergies renouvelables en Afrique et au Moyen-Orient, a remporté les lots n° 10 et 11, situés à Taroudant, dans le sud-est du Maroc, et à El Hajeb, dans la région de Fès-Meknes au Maroc. Les deux lots ont une capacité de production de 36 MW chacun.
L’entreprise énergétique française Voltalia Maroc a revendiqué les deux derniers lots situés à Guercif, dans la région du Gharb au Maroc, et à Ain Beni Mathar dans la province de Jerrada. Les deux projets ont une capacité de production de 48 MW et 69 MW respectivement.
Le choix de ses compagnies s’est fait en fonction de leur adéquation à la technologie solaire photovoltaïque, de leur topographie et de l’impact socio-économique qu’ils apporteront à la région.