Au Val-de-Marne, le projet de construction de la future Cité de la gastronomie Paris-Rungis va bon train ! A l’heure où nous écrivons ces lignes, le protocole pour la réalisation du projet a été signé, et la livraison est toujours prévue en 2024. En effet, le protocole d’accord pour la cohérence programmatique et urbaine de la Cité de la gastronomie vient d’être signé, visant à créer un quartier pensé pour mettre en avant la gastronomie française, à quelques pas du Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis !
Un quartier de plus de 53 000 m²
Le pourtour du marché de Rungis s’apprête à accueillir un tout nouveau quartier, véritable vitrine de la gastronomie française, d’une superficie de 53 000 m² ! Prévue à deux pas du MIN, la future Cité de la gastronomie ouvrira ses portes, si tout se passe comme prévu, en 2024. Nous vous le disions, le protocole pour la cohérence programmatique et urbaine du nouveau quartier a été signé le 29 juin dernier, ce qui constitue l’étape préliminaire à la réalisation de ce projet ambitieux qui, pour rappel, fait suite à un événement marquant : en 2010, l’Unesco a inscrit le repas gastronomique des Français au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Il faut aussi rappeler que la Cité de Rungis n’est pas le seul lieu pensé pour valoriser le savoir-faire français. En effet, ce sont quatre communes qui ont été choisies pour accueillir des quartiers similaires, à savoir Tours, Lyon, Dijon et Rungis, ce dernier accusant un retard de livraison, à l’heure où les trois premiers sont en train d’être finalisés. En cause : l’abandon de la première mouture du projet par le syndicat mixte de la Cité de la gastronomie Paris-Rungis en janvier 2021, et le lancement d’une nouvelle consultation.
Une vitrine de la gastronomie française, à deux pas du marché de Rungis
« La Cité de la gastronomie Paris-Rungis sera sans nul doute le plus grand quartier de la gastronomie à l’échelle mondiale », la déclaration est signée Alain Taravella, président fondateur d’Altarea. Altarea qui, rappelons-le, a été sélectionné pour la réalisation du projet, dans le cadre d’un groupement mené par sa filiale Pitch Immo, aux côtés d’Ametis group et de la foncière Hibrid. Le gros atout de la future vitrine de la gastronomie française ? Sa proximité avec le marché de Rungis, le plus grand marché de produits frais au monde : « La Cité de la Gastronomie va reposer sur l’image du Marché de Rungis, symbole fort de la diversité des terroirs, de la qualité des produits et des savoir-faire culinaires français », explique à ce propos Stéphane Layani, président du MIN.
Le volet formation, au centre du projet
Au-delà de la mise en avant de la gastronomie française auprès des touristes et des Franciliens, le projet propose également un volet formation aux professionnels actuels et futurs du secteur. C’est en tout cas ce qu’on peut lire dans un communiqué signé les acteurs associés à la Cité de la Gastronomie : « La Cité participera à la formation responsable des futurs femmes et hommes de la gastronomie, et permettra au grand public de suivre des ateliers culinaires, en continuité de leur visite ».