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Vous souhaitez investir dans l’or et profiter des nombreux avantages de cette valeur refuge ? Il représente une solution d’investissement rentable, son cours ayant augmenté en 2019 de 18 %. Vous allez pouvoir, comme l’explique la société UGE GROUP BV, investir de différentes façons. Il est en effet possible d’acheter de l’or physique, sous forme de lingots ou de pièces, ou de l’or papier au travers d’un fonds commun de placement ou de produits dérivés. Il est par ailleurs possible de vous tourner vers des actions dans des sociétés aurifères. Explications.

L’or physique

L’achat de pièces d’or et de lingots reste l’investissement préféré des Français. On estime que les ménages de l’Hexagone possèderaient près de 3 000 tonnes d’or physique ! On le retrouve sous forme de pièces, de lingots, de barres ou de plaquettes dont le poids doit être supérieur à 1 gramme et la pureté d’au moins 995 millièmes (et 900 pour les pièces frappées après 1800 comme le 20 Francs Napoléon). Il est possible de s’en procurer en présentant un ordre d’achat signé à votre banquier (ce dernier prendra une commission comprise entre 1,5 % et 2,5 % du montant). Vous investissez alors dans une solution pérenne, solide et immuable.
Il faut savoir que l’or se mesure en once (1 once = 31,10 g). C’est le London Bullion Market Association (LMBA) qui fixe le cours de l’or et qui régule sa cotation qui a lieu 2 fois par jour. Les pièces d’or n’ont par contre pas de marché officiel ou de cotation. C’est le CP Or, le principal grossiste français, qui détermine leur valeur et leur prix de vente.
Lors de l’achat d’or physique, les pièces d’or frappées après 1800 et les lingots sont exonérés de TVA (les précédentes sont soumises à une taxe de 20 %). Pour la vente, deux solutions d’imposition sont possibles :

  • la taxe forfaitaire de 11 %, qui regroupe la Taxe sur les Métaux Précieux et la Contribution au Remboursement de la Dette Sociale ;
  • la taxation au régime de la plus-value.

L’or papier

L’or papier se distingue par trois formes d’investissement, à savoir :

  • des fonds aurifères, comme les SICAV et FCP investis en actions de sociétés aurifères ;
  • des actions de sociétés aurifères, qui sont des sociétés d’exploitation de mines d’or et qui vendent leur production sur le marché ;
  • des produits dérivés, avec les certificats et les trackers.

Il faut savoir que l’or acheté sous forme de parts de fonds ou d’actions s’utilise et se vend au même titre que tout actif. Le fonctionnement des produits dérivés est quelque peu différent. Les certificats reproduisent en effet le parcours de l’once dans une devise (l’euro ou le dollar) tandis que les trackers, pour leur part, sont adossés à l’or physique.
L’achat d’or papier n’est pas soumis à une quelconque taxe mais des frais de transactions peuvent être appliqués. Pour la cession, l’or papier est imposable dans la catégorie des revenus et des plus-values de cession des valeurs mobilières avec deux modes d’imposition possible :

  • le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 % ;
  • le barème progressif de l’impôt sur le revenu, où  17,2 % de prélèvements sociaux sont ajoutés.