Ce week-end, les étudiants du lycée professionnel André Boulloche à Saint-Nazaire après l’incendie de leur établissement. Plus de détails sur le sujet dans la suite de cet article.
Incendie volontaire au lycée professionnel André Boulloche ?
La nouvelle vient de tomber : ce mois-ci, alors que les étudiants faisaient leur rentrée plus tôt, le lycée André Boulloche prend feu. Situé à Saint-Nazaire, dans la région du Pays de la Loire, le lycée en question a pris feu dans la nuit de vendredi à samedi. Heureusement, les flammes qui ont envahi tout le bâtiment ont très vite été maîtrisées par les pompiers, évitant ainsi que le feu ne se propage à plus de 100 m² du préau.
Alors que la zone est désormais hors de danger, les autorités suivent la piste de l’incendie volontaire. Cela n’a pas manqué de susciter l’indignation du personnel du lycée, mais aussi des riverains et, évidemment, des élèves. Mais grâce à l’intervention rapide des pompiers sur place, les cours peuvent aujourd’hui reprendre au lycée André Boulloche, malgré le climat d’indignation et l’état de choc des élèves. De l’avis de Directe Location, il aurait été mieux de repousser la reprise des cours, au moins jusqu’à ce que le tas de cendres et de gravats alentour soit évacué.
Les étudiants sous le choc
L’indignation après l’incendie est générale. Pour sa part, le proviseur de l’établissement, Rédouane Morchid, insiste sur l’idée de bienveillance et de l’accompagnement des élèves sous le choc, sans distinction. A ce jour, il n’y a pas encore de coupable à accabler, si tant est qu’il existe. On attend donc la fin de l’enquête avant de prononcer d’éventuelles sanctions. De son côté, la police pense que l’incendie a été causé par un acte de malveillance. Il faut savoir que le feu a pris dans une poubelle, à quelques mètres de l’entrée du lycée, ce qui rend la thèse de l’incendie accidentel peu plausible. Mais est-ce un acte volontaire d’un étudiant ou perpétré par une personne extérieure ? La question reste posée.
Ce qui est sûr, c’est que les dégâts se chiffrent à plusieurs dizaines de milliers d’euros, de l’aveu même du proviseur, avec un préau complètement brûlé et un béton mis à nu par les flammes. L’enquête est par ailleurs toujours en cours, et les élèves ont repris le chemin des classes, non sans avoir esquivé le préau carbonisé pour accéder aux bâtiments et annexes où les cours se déroulent. Cela dit, on doit s’estimer heureux que ces derniers aient été épargnés par le feu, sans quoi les élèves n’auraient pas pu continuer leurs études, du moins momentanément.