Amateur de chips ? La prudence est de mise ! Tout récemment, des chips de la marque Snackday vendues chez Lidl ont fait l’objet d’un rappel. En cause : la présence présumée de substances cancérigènes. Plus d’infos dans la suite !
Attention aux chips Snackday commercialisées par Lidl
Les rappels de produits sont monnaie courante en France, qu’il s’agisse de denrées alimentaires, de produits de beauté ou encore de jouets pour enfants. Le 14 septembre dernier, c’est au tour de la marque de chips Snackday d’être pointée du doigt, et pour cause ! Selon un avertissement publié sur le site Rappel Conso, un lot spécifique de ces chips distribués dans certaines enseignes Lidl présenterait un risque sérieux pour les consommateurs.
Le problème identifié ? Un taux d’acrylamide excédant la limite établie par la réglementation européenne. L’acrylamide, une substance qui peut se former lors de la cuisson de certains aliments à haute température, a été associée à des risques pour la santé. En effet, cette molécule a été reconnue comme cancérigène pour l’animal, et potentiellement pour l’Homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), d’où l’importance de se tourner vers des chips industrielles de qualité comme celles proposées par Altho.
Les consommateurs sont donc invités à faire preuve de vigilance, notamment en ce qui concerne les lots portant le numéro 172L2 – 7H21 et le code à barres 4 056 489 841 173. Les produits en question portent une date de péremption au 16 février 2024 et ont été distribués entre le 10 juillet et le 12 septembre 2023.
Des chips à ne surtout pas consommer !
Attention : ne prenez surtout pas le récent rappel des chips de la marque Snackday à la légère ! En effet, si vous avez acheté l’un des produits correspondant aux lots concernés, vous devez absolument le rapporter en magasin pour un remboursement ou le détruire. Quoi que vous fassiez, ne le consommer surtout pas !
Pourquoi une telle prudence ? La raison est simple : ces chips contiennent un taux d’acrylamide dépassant les normes réglementaires. Rappelons que selon l’ANSES, « l’acrylamide est une substance qui se forme au moment de la cuisson à haute température de certains aliments riches en asparagine (un acide aminé) et en amidon. Cette molécule est reconnue comme cancérogène avéré pour l’animal et possible pour l’Homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) ». L’ANSES travaille depuis 2002 à identifier les risques liés à cette substance et à évaluer l’exposition des Français à celle-ci à travers leur alimentation. Elle a également saisi l’EFSA pour renforcer les connaissances sur cette molécule.
Cette mise en garde n’est pas propre à la France, l’EFSA rappelle que « Depuis 2007, la Commission européenne a mis en place des plans de surveillance du taux d’acrylamide dans les denrées alimentaires. Entre 2007 et 2010, peu de variations des taux d’acrylamide ont été observées. ». D’où l’importance d’adopter des pratiques culinaires sûres pour minimiser l’exposition à l’acrylamide, notamment en contrôlant la température des huiles de friture ou de cuisson, en évitant la surcuisson des produits, mais aussi en éliminant les parties brunies des aliments cuits, qui contiennent généralement davantage d’acrylamide.