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Le dysfonctionnement érectile est un phénomène qui se propage de plus en plus. Mauvaise hygiène de vie, troubles psychiques, stress… Plusieurs sont les facteurs qui la provoquent. Ces dernières années, un nouveau traitement est proposé aux cas les plus critiques : l’implant pénien. L’urologue Jean-Pierre Giolitto (retrouver ici plus d’informations concernant le docteur Jean Pierre Giolitto : https://www.doctolib.fr/chirurgien-urologue/le-creusot/jean-pierre-giolitto ) en dit davantage dans cet article.

En quoi consiste l’implant pénien ?

L’implant pénien est tout simplement un dispositif médical que l’on implante directement dans les corps caverneux du pénis. Il s’intègre parfaitement dans l’appareil génital de l’homme et n’a aucune apparence extérieure. Le fonctionnement de ce dispositif rappelle fortement celui des stimulateurs cardiaques ou des prothèses testiculaires.

Ce type de traitement est très efficace quand il s’agit de soigner les hommes présentant des symptômes de dysfonctionnement érectile sévère et irréversible.

Un traitement encore tabou

En France, l’utilisation d’un implant pénien est un sujet tabou. Certes, le nombre d’interventions s’est vu doubler sur les dix dernières années. Mais cela reste toujours insuffisant pour soigner la plupart des cas recensés.

Actuellement, les instances médicales de France essayent de sensibiliser les patients, en leur expliquant tous les bienfaits, ainsi que l’efficacité des implants péniens. Des efforts qui doivent s’accompagner par la formation d’un plus grand nombre d’urologues habilités à effectuer ce type d’interventions. Aujourd’hui, seuls 10 % des urologues français réalisent des implants péniens.

La plupart des interventions sont réalisées dans les régions Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes. Pour un patient il est donc souvent difficile de trouver un urologue compétent et expérimenté dans les implants péniens. Rappelons qu’il y a quelques années, une formation spéciale a été mise en place pour former des urologues spécialistes dans les implants péniens. Ce cursus forme tous les deux ans entre dix et quinze chirurgiens.