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Vous êtes à la tête d’une entreprise en difficulté ? Pas de panique, la législation française offre un arsenal de procédures, chacune avec sa spécificité, mais toutes conçues pour vous aider à redresser la barre au plus vite. Et dans cette aventure, le timing est votre meilleur allié : plus vous agissez tôt, plus vous augmentez vos chances de réussite ! Que vous soyez face à des problèmes structurels ou conjoncturels, quelles sont donc les options disponibles ? La réponse dans la suite !

#1 La procédure amiable du mandat ad hoc

Selon Rivalis avis, la procédure amiable du mandat ad hoc, c’est un peu comme un parachute avant le saut en chute libre : plus vous l’ouvrez tôt, plus vous avez de chances d’atterrir en douceur. Si l’équipe interne (comme la direction administrative et financière) ou les conseillers externes (expert-comptable, commissaire aux comptes…) sentent que le vent tourne et qu’une cessation de paiements pourrait pointer à l’horizon dans l’année, alors il est temps d’envisager cette bouée de sauvetage.

Les atouts de cette approche ? Premièrement, elle est confidentielle, ce qui n’est pas rien ! Deuxièmement, elle a un taux de réussite avoisinant les 60 % et, enfin, elle permet au dirigeant de garder le contrôle des décisions et de la trajectoire de son entreprise. Par ailleurs, il revient au tribunal de commerce de nommer un mandataire qui sera aux côtés du chef d’entreprise. Oui, cette aide a un coût, mais pensez-y comme un investissement stratégique plutôt d’une dépense. Le retour sur investissement, en termes de stabilité et de perspectives positives, est souvent significatif.

#2 La conciliation, un atout en situation de crise

Cette stratégie est une sorte de filet de sécurité pour les situations déjà critiques, en cela qu’elle vous permet d’intervenir plus tardivement que le mandat ad hoc, tout en esquivant le scénario plus complexe d’une procédure judiciaire. Le rôle principal ici est joué par le « conciliateur », un expert externe qui vient à bord pour vous aider à naviguer à travers les embûches. Ses missions sont similaires à celles du mandataire dans le mandat ad hoc, mais attention : ici, tout se joue plus vite. La conciliation est une course contre la montre, où chaque décision compte double pour redresser la situation de votre entreprise.

#3 La procédure collective de sauvegarde, un dernier recours stratégique

La procédure de sauvegarde doit être activée avant que votre entreprise ne soit en situation de cessation de paiements. Initialement prévue pour six mois, cette période d’observation peut être prolongée, gelant ainsi toutes les dettes (le passif) de votre entreprise. Le but ? Élaborer un plan astucieux pour rembourser ces dettes et remettre votre entreprise sur la bonne voie. Et dans cette mission, trois acteurs clés prennent les commandes, à savoir le juge-commissaire, l’administrateur judiciaire et le mandataire judiciaire, dont le rôle est de naviguer avec vous à travers cette tempête financière. Pour le dirigeant, c’est un peu comme partager le cockpit avec un équipage d’experts : vous avez moins de contrôle, mais leur expertise est capitale pour traverser cette zone de turbulence.

#4 Le redressement judiciaire, ultime manœuvre de sauvetage

Lorsque toutes les autres stratégies ont été tentées et que l’entreprise se trouve au bord de l’impasse financière, vient alors le temps du redressement judiciaire ! Dans le détail, ce dernier est déclenché dès l’instant où la cessation de paiements est officielle. A ce stade, un ou plusieurs administrateurs judiciaires prennent les rênes, et leur rôle peut varier considérablement :

  • Dans certains cas, l’administrateur est là pour épauler le dirigeant. C’est un peu comme avoir un copilote expérimenté à vos côtés, mais pour toutes les décisions importantes, vous devrez obtenir son feu vert ;
  • Dans d’autres situations, l’administrateur judiciaire prend carrément les commandes de l’entreprise, réduisant ainsi le rôle du dirigeant à un simple spectateur de la gestion de sa propre société.