Sélectionner une page

L’Institut for a Positive Food a récemment organisé un webinaire afin d’échanger sur les solutions à initier pour adapter l’offre d’une alimentation saine et durable auprès du consommateur « nouvel omnivore ». Les habitudes de consommation, comme le rappelle Cheritel, ne cessent en effet d’évoluer et les professionnels doivent faire preuve d’adaptabilité et d’innovation pour répondre à ces nouvelles attentes.

Une table ronde pour répondre aux évolutions des consommateurs

Les évolutions des consommateurs entraînent de nombreuses questions : doit-on se tourner vers une offre végétale ? Quelle offre proposer pour une alimentation plus durable et plus saine ? Quelles sont les solutions pour répondre aux besoins des flexitariens et autres végétaliens ?

L’Institut for a Positive Food a tenu une table ronde afin de travailler sur ces évolutions et questionnements grâce à l’intervention de nombreux professionnels. Ces derniers ont mis en avant la nécessité de travailler sur l’acceptabilité de nouveaux produits et d’innover en matière de praticité tout en familiarisant le consommateur à cette nouvelle offre.

Pour cela, il est par ailleurs nécessaire de prendre en considération les acceptations (comme les interdits religieux), les représentations sociales ainsi que le contexte des repas. Agnès Giboreau, directrice de la recherche à l’institut Paul Bocuse, souligne également l’importance de l’expérience sensorielle, avec le recours aux épices et aux herbes qui permet de réduire de 50 % la teneur en sel des plats à base de légumineuses.

Le rôle crucial des distributeurs

Les distributeurs ont un rôle primordial en cela qu’ils sont les décisionnaires du choix de leur offre alimentaire. Au cours des dernières années, leur engagement pour une alimentation saine s’est renforcé, notamment au travers des MDD (Marque de distributeur) et des produits frais.

L’occasion également de rappeler l’importance du marché bio, qui représente aujourd’hui 12 Md€ (pour moitié dans la distribution spécialisée et l’autre dans la GMS), et du vrac, dont le marché atteint 1,3 Md€.