Après des mois de ralentissement, voire d’arrêt total, l’activité événementielle reprend peu à peu, au plus grand soulagement des professionnels. Toutefois, selon l’avis de Théobald De Bentzmann, ces derniers regrettent l’engagement de certains acteurs de la vie politique. Explications.
Equita Lyon, boudé par la ville de Lyon
Lyon a récemment accueilli le salon Equita Lyon, un événement international organisé par GL Events. Près de 167 000 visiteurs sont venus de toute la France et de l’étranger afin, notamment, d’assister à quatre épreuves de la coupe du monde de saut d’obstacle.
Cet enthousiasme a toutefois été entaché par le fait que la ville de Lyon n’ait pas renouvelé son partenariat avec le salon du cheval, et ce, pour la première fois depuis 20 ans. En outre, les organisateurs ont déploré l’absence d’élus écologistes qui mettent en cause le bien-être équin dans ces événements alors que, dans le même temps, ils saluent l’existence de la police montée de la ville.
Epoq’Auto dans le viseur des écologistes
Eurexpo a également accueilli le salon Epoqu’Auto, qui est organisé par une équipe de bénévoles passionnés. Là encore, le succès était au rendez-vous : pas moins de 82 000 visiteurs venus de toute l’Europe ont répondu présents, plaçant le salon sur la première marche du podium des salons en France consacrés aux voitures de collection.
Là encore, la ville de Lyon s’est illustrée par sa prise de position : les organisateurs se seraient vu refuser la diffusion d’annonces sur les panneaux lumineux de la ville. De même, les élus verts ne cachent pas leur désapprobation quant à la tenue d’un salon prônant des véhicules polluants. Pourtant, après des mois particulièrement difficiles, ces événements ont permis de booster l’économie locale, tant au niveau des hôtels que des restaurants de la région grâce à des records d’affluence.